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Repères de Sang
J'avais vu juste, cet exercice de mémoire m'avaait fatigué au plus haut point. Allongé sur mon lit de camp, je regardai l'heure. 16 heures 30. Je regardai le ciel. Dehors, il faisait nuit noire. Ma montre avait surement du se briser lors de l'impact avec la roquette. Je décidai alors de prendre une bonne nuit de sommeil. Au loin, j'entends le bruit sourd des combats qui font rage.
6 heures 30, je me réveille difficilement. Il faut dire que ces lits de fortune n'égalent pas le confort d'un bon lit d'un Sofitel. Je me levai avec difficulté. Dans la même pièce se trouvait 7 lits semblables au mien. Je sortai de la tente et me dirigea vers la table au centre du camp, un homme y distribuait quelques provisions.
Un médecin me prit alors par le bras et m'assura qu'il fallait qu'il me parle. Je le suivis jusqu'à l'infirmerie. Une fois arrivés là bas, il me dit :
- Vous avez de la chance mon petit, vos blessures sont superficielles et vous pourrez retourner au combat dès demain.
- Et mon bras ? demandais-je
- Bah ce n'est rien ne vous en faites pas, je connais mon métier, m'assura-t-il avec une petite tape dans le dos.
Un peu abasourdi par cette nouvelle, je mis du temps à sortir de la tente médicale. Une fois dehors, j'aperçois quelques mètres plus loin un petit groupe qui discutait. Je m'approchais d'eux pour prendre part à la discussion.
- Il faut contre attaquer les polonais en basse normandie, c'est la seule solution, déclara le premier homme en se levant et en quittant le groupe.
Je rejoignis le reste du groupe et m'assis par terre.
- Comment tu t'appelles ? me questionna l'homme sur ma droite.
- Euh...je m'appelle J35000 et je viens de Nantes.
- Enchanté, moi c'est Evoh, me répondit l'homme. Quand est ce que tu reprends le combat ?
- Demain, répondis-je
- Ah ! Comme moi ! dit l'homme à ma gauche, oh pardon, j'en oublie les priorités, je m'appelle Yoda34.

Nous continuèrent à parler jusque tard le soir. Ils me parlèrent de leur journal respectifs, We Are Not Anonymous pour Evoh, qu'il ma bientôt renommer Sang 9, et Warfare News pour Yoda.
Je rentrai dans ma chambre et m'endormis comme une masse.
Le lendemain, 4 heures du matin, la sonnerie de la trompette résonne dans tout le camp.
Je me lève, je nettoie le visage, m'habille avec les affaires qu'on avait placé sur une chaise à côté de mon couchage. Il y avait un casque gris, un uniforme de la même couleur, une ceinture avec 6 grenades, et un AK-47 et ses munitions. Je m'extrayai de ma tente pour rejoindre le groupe de comabattants prêts à partir. Je retrouve Yoda et Evoh dans la foule. Je sortis de ma poche un pendentif sur lequel était inscrit :
"J35000, Section 9". Je le mis autour de mon cou.
Le chef du groupe nous expliqua rapidement ce que nous allions faire. A l'ouest d'ici se trouve un camp polonais, nous devons tous les exterminer.
Sur ces mots, nous partîmes pour ce camp. Même en plein milieu de la forêt séparant les deux camp, nous pouvions encore apercevoir la ville de Nantes à feu et à sang au loin.
La lisière de la forêt devenait visible et notre commandant nous ordonna de nous placer en ligne.

Nous sommes 18, je regarde à droite, je vois Yoda au fond. Je regarde à gauche, je vois Evoh. Juste à côté de moi se trouvait un homme qui n'avait pas l'air très à l'aise. Je lui demandais son nom et il me répondit qu'il s'appelait NicolasLeFan. Il me dit qu'il avait peur et que c'était son premier combat. Je lui assura que je ferais attention à ce qu'il ne lui arrive rien.
Le camp polonais se trouvait désormais à une vingtaine de mètres de notre position. La tension est palpable dans l'air. Nous avons tous le regard fixé sur notre commandant, il nous fit alors un signe de la main et nous lancèrent tous ensemble une grenade. Le combat peut commencer.
Nous nous levâmes tous ensemble et partirent à l'assaut des polonais.
Un homme se dressa devant moi avec un couteau à la main. J'appuye sur la gachette de mon AK 47 et lui envoie cinq balles dans le torse. L'homme tombe par terre en sang.
Je cherchais Nicolas du regard. Je le vis au loin et accourus vers lui. A quelques mètres de mon camarade, je vis un soldat s'approchant de lui, couteau ( et dents ) en avant. Je pris mon arme, visa et envoya une balle dans la tête de l'homme. Quelques minutes plus tard, le combat était fini. L'effet de surprise avait été total et la victoire au rendez-vous. Je retrouvais Yoda, Evoh et Nicolas. Tous les trois étaient encore en vie. Par chance, aucun homme du groupe n'avait péri lors du combat.
Notre commandant déclara alors :
- Mes frères, ceci est un petit pas pour la France et nous devons continuer sur notre lancée. En route pour Nantes.
Le groupe reprit sa marche vers la grande ville.
Au loin, on pouvait voir les chars français et polonais se disputant la ville. Des colonnes de fumée émergeaient de partout et on pouvait apercevoir les bâtiments en ruine.

Le spectacle était apocalyptique. La reprise de Nantes n'allait pas être chose facile.

Premier épisode : Chaos