Libération [Chapitre VI]

Day 1,721, 09:07 Published in France France by J35000

Les slovènes vont donc recevoir l'aide des polonais...
Déjà qu'on avait du mal à se battre contre juste les slovènes, nous allons devoir ajouter un ennemi à notre liste.
Tout le groupe est sous le choc. Vivelevent s'écarte du groupe, s'assied sur un rocher, pose sa tête entre ses mains et déclare :
- Comment on va faire bordel de merde ?
- On va s'en sortir, on s'en est toujours sortis, assura kek
- On va se battre comme des fous, j'ai bientôt un gosse et je veux le voir grandir, je veux rentrer avant sa naissance, signala Evoh
Sur ces paroles, nous reprîmes notre marche direction la partie française sur le champ de bataille.
Nous allons bientôt entrer au coeur de la tornade.
La suite de la route se passa bien et nous arrivâmes au camp français.
Krugger alla récupérer les ordres auprès de Saberan. Il revint et dit au groupe :
- Bon les mecs..et les filles, on nous envoie au coeur de la bataille. Départ immédiat, en route.
Le groupe rassembla ses affaires et partit vers la zone de combat.
A la sortie du camp, kek prit la parole :
- Bon, on va tout donner les gars. Aujourd'hui c'est pas mal parti pour la victoire. On va se donner à fond.
Nous étions tous concentrés comme jamais nous ne l'avions été. Les portes du camp s'ouvrirent et nous partîmes en courant vers la première position couverte. Un obus s'abattit non loin de notre ligne de course.
Je décidai de me diriger vers un petit groupe derrière des sacs de sable.
Une fois arrivé à ma position, je pris mon FA-MAS et le passa par le trou entre les sacs de sable. Des slovènes accoururent vers nous, j'appuyai une fois, deux fois, trois fois sur ma gâchette et deux slovènes tombèrent au sol. Les trois autres s'allongèrent et prirent en joug l'endroit où nous étions.

Je détachai une grenade de ma ceinture et la lança sur nos agresseurs. Une grosse détonation se fit entendre et quelques parties volèrent.
C'est ainsi que je me retrouva avec un bras à quelques centimètres de moi.
Je commençais à gagner en confiance et j'enchaînais les tirs primés quand tout à coup, un français cria :
-Roquetteeeee !!!!
Je levai les yeux et me dis intérieurement :
- Oh non, pas encore.
A peine ma pensée finit, l'engin toucha le sol et explosa. Le choc envoya valser quelques débris divers. Une porte de jeep vola vers moi et m'assomma. Je tombai au sol, mes yeux se fermèrent, je ne pensai plus à rien.

Quand je me réveillai je me trouvai de nouveau dans une infirmerie. A côté de moi se trouvait AKohala, assis sur une chaise. Ce dernier se tourna vers moi et dit :
- Ah ba enfiiiin ! Monsieur a-t-il bien dormi ?
- On peut dire que oui merci. Ou suis-je et quel jour on est ?
- Tu es toujours en Corse. Nous sommes le 4 août et...
- Quoi ? J'ai "dormi" 4 jours entiers ?? criai-je en interrompant AKohala.
- Oui, mais attends, le meilleur arrive.
AKohala se pencha vers moi et me chuchota :
- La Corse est libre.
Je sautai de joie et du lit par la même occasion, commençai à courir dans la tente. Je me sentais libre et je dit à AKohala :
- Je me sens libre c'est fou !
- En effet, tu m'étonnes que tu te sentes libre, t'es à poil.
Je stoppai immédiatement ma course, tourna la tête vers AKohala qui me fit un "oui" de la tête, je baissai la tête et en effet, j'étais vêtu du plus court attirail possible. Je pris la serviette qui se trouvait dans la bassine à côté de moi et m'enveloppa dedans.
- Ah ça va mieux, j'ai plus chaud.
- Euh oui, quelqu'un a justement vomi dans cette serviette. D'où cette impression de chaleur.
Mon visage passa de la couleur beige à la couleur verte en passant par le jaune et le marron.
- Je dé-conne, déclara AKohala en rigolant, visiblement fier de sa blague
- Puta[ censored ]..on, je repris ma place sur mon lit, me refis dans ma tête les évènements d'il y a quelques instants et commençai à rire franchement avec AKohala. C'est vrai que rire un peu en période de guerre fait du bien au moral.
Plus tard dans la journée, AKohala m'assura que la France venait de déclarer la Slovénie comme son ennemi juré et lançait une offensive sur le PACA.
Je me demande ce qui m'attend encore là-bas. Allons-nous arriver à libérer la France. Je n'en ai aucune idée. Seul deux personnes le savent : Dieu, si il existe vraiment, et l'Histoire.

[Merci d'éviter tout débat religieux dans cet article]