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Paris – Lors d’une conférence de presse conjointe, les ministères de la Solidarité (MinSol) et de la Démocratiegraphie (MinDem) ont annoncé les conclusions d’une enquête menée par une commission spéciale, dont les résultats sont unanimes. Il semblerait que tout le monde s’en batte les couilles.

« On assiste à un niveau de battage de couilles sans précédent, déclare Gauthier80. Selon les mesures des spécialistes, le niveau sonore de cette vague de battage de couilles irait de 84 à 92 dB, un bruit qui commence à être difficilement supportable. C’est tout simplement inouï. » Le reste de la conférence a malheureusement dû être écourté, les représentants des ministères n’étant pas audibles dans le vacarme de battage de couilles.

L’enquête fait écho aux cris d’alerte poussés par un célèbre ornithologue, Luc Groffmann. Ce dernier déclarait le mois dernier dans le magazine "L’Oiseau Oisif" que les bruits de l’entrechoquement des testicules et de la paume de la main déboussolaient les oiseaux, perturbant leur cycle de reproduction et leur sommeil. Thamerisis, citoyen grolandais retraité dans le département de l’Ardèche, a témoigné auprès du Grorafi.

« Bien fait pour leur tronche. Ces sales piafs me réveillent chaque matin avec leur piaillement, donc je vous avoue que je m’en bats bien les couilles qu’ils dorment ou non. Salauds. »

Selon des sources contradictoires, le MinSol et le MinDem auraient réuni un comité d’experts ayant pour but d’endiguer la vague de battage de couilles, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la fertilité des eFrançais. Dhelk, qui a demandé à rester anonyme, confie que l’ambiance est maussade au ministère.

« Déjà que la natalité était plus basse que la popularité de Plato et le QI du Congrès réunis, avec une telle maltraitance des testicules, on va devoir officiellement rayer "seuil de renouvellement naturel" de la langue française. Et laissez-moi vous dire que si des spermatozoïdes s’en sortent, ce ne seront pas les plus fins du lot. »

Interloquée, la rédaction du Grorafi a voulu enquêter sur l’origine de cette épidémie de battage de couilles. Le sujet, tenant à cœur au stagiaire de BFM TV (spécialiste du journalisme d’investigation au sein du Grorafi) a malheureusement été refusé par le rédac’ chef, qui a dit s’en battre éperdument les couilles.

Dernière minute : selon les expertes, la moitié de la population nationale s’en battrait les ovaires.

Signé : la rédaction